La Randonnée permanente des 2000 savoyards, une classique qui gagne à être connue.... Jour 3
Mardi
23 août, 5h00. Nous avalons quelques trucs en pliant notre campement et
nous mettons en route une heure plus tard. Maurice a proposé que nous
montions au Galibier par le col d'Albanne, ce qui nous permet d'éviter
la nationale jusqu'à Saint Michel de Maurienne et de s'épargner de la
circulation sur une partie d'un Galibier très touristique. La veille
nous nous étions mis dans la tête avec Maurice de franchir le col du
Mont Cenis sur cette étape. Mais nous y reviendrons. A peine quitté le
plan d'eau que la grimpette commence et ça ne rigole pas vraiment. Nous
ne sommes qu'au Bochet que nous tombons les coupe-vent. La première
partie de l'ascension emprunte la route construite pour desservir les
Karellis. Ce n'est pas merveilleusement bucolique et malgré l'heure
matinale, quelques véhicules motorisés l'empruntent pour alimenter
l'activité touristique de la station. Quelques jolis points de vue
s'offrent néanmoins à mon objectif.
_DSC0037 by joann masuyer, sur Flickr
_DSC0039 by joann masuyer, sur Flickr
Maurice est devant, je ne le vois plus. Je ne vois plus non plus Pierre qui est maintenant derrière moi. Ça risque de devenir compliqué pour notre ami belge. A la dernière épingle avant Montricher, je retrouve Maurice qui attend. Je m'arrête avec lui. Nous discutons de la situation, car il commence à sembler évident que nous ne pourrons pas enchaîner Galibier et Col de Montgenèvre à ce rythme. Nous avons commencé à abandonner l'idée, sûrement trop optimiste, d'y ajouter le col du Mont Cenis, comme j'en aurais la certitude le lendemain en en gravissant les pentes. Une grosse vingtaine de minutes s'écoulent encore avant l'arrivée de Pierre. Nous n'avons fait que 8 km et pas la moitié du dénivelé pour le col d'Albanne. Alors que dire d'une montée au Galibier. Je propose à Pierre d'alléger son chargement et de faire un colis à Valloire. Mais nous commençons à être un peu tous trop fatigués pour réfléchir sereinement. Je pars devant et Maurice reste avec Pierre. Un peu après Montricher, la route se scinde en deux et nous quittons celle qui mène aux Karellis pour celle qui monte à Albanne. Je retrouve une route de col comme je les aime, peu fréquentée, dans une ambiance forestière. Je pourrais être dans mon Jura si le mélézin n'avait pas remplacé les pessières et hêtraies-sapinières qui peuplent mes paysages. Pour une fois je franchis un col en-tête. Le col d'Albanne est un peu plus haut que son voisin du Télégraphe.
_DSC0040 by joann masuyer, sur Flickr
_DSC0041 by joann masuyer, sur Flickr
Maurice arrive un peu plus tard. Il a laissé Pierre au niveau de la bifurcation avec la route du haut des Karellis. Mais ça monte un plus raide à cet endroit et je crains que nous ayons à attendre encore un peu notre compère qui est visiblement cuit et dont le vélo est plus dans une configuration plus adaptée au cyclocamping qu'à un raid alpin comme celui que nous envisageons. L'idée serait qu'il descende par le Télégraphe pour rejoindre le pied du Col de l'Iseran où nous pourrions le rejoindre le soir même dans l'hypothèse, de plus en plus improbable, où nous parviendrions à passer le col du Mont Cenis. En attendant, il nous faut rejoindre Valloire, nous achèverons de nous décider devant quelques viennoiseries. Descente sur Albanne puis Albannette où la route se transforme en piste forestière, devant laquelle a été posé une barrière interdisant le passage aux véhicules motorisés. Maurice a appelé le maire la semaine précédente qui lui a confirmé que ça passait à vélo. C'est gravelisant comme on dit et nous comprenons assez vite que ce chemin est victime de l'érosion de ses pentes. Nous descendons doucement, slalomant au mieux pour épargner nos bécanes. Sur une très courte portion, il faut même pousser.
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Après quelques kilomètres, nous retrouvons le bitume et un peu plus loin une boulangerie. Derniers échanges avant de nous séparer et de s'atteler au gros morceau du jour le Galibier. L'ayant franchi dans les deux sens il y a à peine plus d'un mois, je ne suis pas en terrain inconnu. Je me rappelle que la sortie de Valloire est assez éprouvante, avec sa circulation et ses pourcentages solides mais que ça se calme ensuite jusqu'au Plan Lachat, d'où commencent les choses sérieuses. Pour cause de douleurs au pied, je viens d'apprendre hier que ça pourrait venir d'un lymphoedème partagé dans la famille, j'effectue quelques arrêts photos qui joignent l'utile à l'agréable.
_DSC0045 by joann masuyer, sur Flickr
Bien sûr chargé comme je suis, je me fais surtout doubler par les autres cyclistes, mais au gré des arrêts de chacun, il arrive que nous nous retrouvions. Je me retrouve dans la roue d'un sexagénaire arborant une hermine sur les fesses de son cuissard et qui m'avait passé précédemment. Il a l'air plutôt cuit, mais il monte avec une belle persévérance. En le passant, j'engage la conversation. Nous roulons ensemble 500 m, ce dont il me remercie car il m'avoue que après l'Iseran la veille, la montée des cols en solitaire peut s'avérer parfois un peu monotone. Puis nous nous séparons, je ne voudrais pas que Maurice attrape froid au sommet.
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Je continue également à être dépassé par de gros 4X4, voire des camions 4X4, échappés d'un salon du 4X4 organisé à Valloire. Comment se transformer en "aventurier" avec un gros chèque et des mètres cubes de gazole, voilà la promesse. Je me dis que la station de Valloire est capable de pleurer sur la fonte des glaciers et le raccourcissement de la saison hivernale qui a fait sa fortune tout en organisant ce type de gabegie énergétique. Bel exemple de la fameuse dissonance cognitive.... Décidément ce Galibier me rend toujours l'humeur un peu maussade. Il faudra que je trouve d'autres alternatives. Arrivé au sommet, je retrouve Maurice. Les glaciers ont retrouvé un peu de blancheur, souvenirs des quelques précipitations bienvenues quoiqu'insuffisantes de la semaine précédente.
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Après une pause bière au refuge qui se trouve à la sortie du tunnel côté Lautaret, nous amorçons la descente vers Briançon. Une ombre de grand rapace me fait lever la tête et j'ai la chance d'apercevoir un aigle royal, petit cadeau bienvenu. Nous descendons à bon rythme pour atteindre Briançon où nous faisons une pause déjeuner dans une boulangerie face au fort Vauban. Il fait fort chaud et le col de Montgenèvre est devant nous. Il ne devrait pas être trop difficile mais le trafic y sera sans doute dense. Effectivement nous montons dans un flot de véhicules et surtout sous un soleil des plus ardents. Un peu d'air vient nous rafraîchir au gré des épingles. Je regrette un peu ce contrôle à Montgenèvre, j'aurais préféré passer par Bardonnechia et la vallée de la Clarée. Mais bon. Avec le chargement, la chaleur, la fatigue accumulée et la circulation, le col n'est pas si facile, heureusement, contrepartie du manque d'ombre, il ouvre quelques jolis coups d'oeil sur le briançonnais et la vallée de la Clarée.
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Les derniers hectomètres dans le village de Montgenèvre jusqu'au sens giratoire sont plus durs qu'attendu. Un bistrot nous offre tampon et nous vend bière. Nous ne passerons pas le col du Mont Cenis et il nous faut maintenant descendre sur Susa. Ce n'est pas la partie la plus agréable du parcours et dès la sortie de Susa, la route se dresse vers le Mont Cenis. Nous ne montons pas longtemps puisque nous avons prévu d'éviter une partie de cet axe important en passant par Novalesa. Nous redescendons donc l'équivalent de ce que nous venons de monter, et roulons à peu près au plat jusqu'un peu après Vanaus où sont établit les opposants au TAV et une usine hydro-électrique. Ensuite, ça monte tranquillement jusqu'à Novalesa. Nous y trouvons une fontaine qui coule et des toilettes publiques qui pourront abriter nos ablutions.Nous nous asseyons à la terrasse d'un café où nous espérons manger, mais nous sommes renvoyés vers l'Hôtel de la Poste. Nous profitons tout de même d'une bière dans une jolie ambiance de village où deux papys en terrasse interpellent quelques passants avec qui ils échangent des propos qui me font regretter de ne pas parler l'italien. J'aime beaucoup cette atmosphère des villages du Piemont italien. Nous arrivons à l'Hotel de la Poste à 19h00, ce qui est un peu tôt dans ces contrées. Nous nous attablons autour d'une nouvelle bière en attendant de passer à table. C'est assez vivant, ça me rappelle les bistrots de campagne de mon enfance. Nous passons à table dans une salle immense dans laquelle ne se trouve encore que deux convives et deux serveuses installées dans une posture très professionelle près du sas de la cuisine, attentives aux besoins de la clientèle. Un article est fièrement exhibé, le restaurant a reçu le Prince Serge de Yougoslavie que je ne connaissais pas, n'étant pas lecteur de Point de Vue Images du Monde. Maurice commence à s'inquiéter pour la douloureuse. Sur la table, une bouteille de vin de pays et une bouteille d'eau minérale. Nous commençons par des raviolis pour Maurice et des gnocchis au pistou pour moi, suivis d'une escalope milanaise. Un petit dessert pour finir et il faut passer à la caisse : 36€ pour deux, bières comprises ! Décidément, l'Italie offre bien des charmes aux cyclorandonneurs. Petit passage aux WC publics pour nos ablutions vespérales avant de rejoindre un champ à l'entrée du village repéré par Maurice à la montée. La jeunesse locale flirte et pétarade dans la douceur de ce soir d'été. Il fait nuit quand nous installons notre bivouac. Nous trouvons le sommeil malgré les bruits de mobylettes et la visite d'un renard fort surpris pas notre présence.


Maurice est devant, je ne le vois plus. Je ne vois plus non plus Pierre qui est maintenant derrière moi. Ça risque de devenir compliqué pour notre ami belge. A la dernière épingle avant Montricher, je retrouve Maurice qui attend. Je m'arrête avec lui. Nous discutons de la situation, car il commence à sembler évident que nous ne pourrons pas enchaîner Galibier et Col de Montgenèvre à ce rythme. Nous avons commencé à abandonner l'idée, sûrement trop optimiste, d'y ajouter le col du Mont Cenis, comme j'en aurais la certitude le lendemain en en gravissant les pentes. Une grosse vingtaine de minutes s'écoulent encore avant l'arrivée de Pierre. Nous n'avons fait que 8 km et pas la moitié du dénivelé pour le col d'Albanne. Alors que dire d'une montée au Galibier. Je propose à Pierre d'alléger son chargement et de faire un colis à Valloire. Mais nous commençons à être un peu tous trop fatigués pour réfléchir sereinement. Je pars devant et Maurice reste avec Pierre. Un peu après Montricher, la route se scinde en deux et nous quittons celle qui mène aux Karellis pour celle qui monte à Albanne. Je retrouve une route de col comme je les aime, peu fréquentée, dans une ambiance forestière. Je pourrais être dans mon Jura si le mélézin n'avait pas remplacé les pessières et hêtraies-sapinières qui peuplent mes paysages. Pour une fois je franchis un col en-tête. Le col d'Albanne est un peu plus haut que son voisin du Télégraphe.


Maurice arrive un peu plus tard. Il a laissé Pierre au niveau de la bifurcation avec la route du haut des Karellis. Mais ça monte un plus raide à cet endroit et je crains que nous ayons à attendre encore un peu notre compère qui est visiblement cuit et dont le vélo est plus dans une configuration plus adaptée au cyclocamping qu'à un raid alpin comme celui que nous envisageons. L'idée serait qu'il descende par le Télégraphe pour rejoindre le pied du Col de l'Iseran où nous pourrions le rejoindre le soir même dans l'hypothèse, de plus en plus improbable, où nous parviendrions à passer le col du Mont Cenis. En attendant, il nous faut rejoindre Valloire, nous achèverons de nous décider devant quelques viennoiseries. Descente sur Albanne puis Albannette où la route se transforme en piste forestière, devant laquelle a été posé une barrière interdisant le passage aux véhicules motorisés. Maurice a appelé le maire la semaine précédente qui lui a confirmé que ça passait à vélo. C'est gravelisant comme on dit et nous comprenons assez vite que ce chemin est victime de l'érosion de ses pentes. Nous descendons doucement, slalomant au mieux pour épargner nos bécanes. Sur une très courte portion, il faut même pousser.



Après quelques kilomètres, nous retrouvons le bitume et un peu plus loin une boulangerie. Derniers échanges avant de nous séparer et de s'atteler au gros morceau du jour le Galibier. L'ayant franchi dans les deux sens il y a à peine plus d'un mois, je ne suis pas en terrain inconnu. Je me rappelle que la sortie de Valloire est assez éprouvante, avec sa circulation et ses pourcentages solides mais que ça se calme ensuite jusqu'au Plan Lachat, d'où commencent les choses sérieuses. Pour cause de douleurs au pied, je viens d'apprendre hier que ça pourrait venir d'un lymphoedème partagé dans la famille, j'effectue quelques arrêts photos qui joignent l'utile à l'agréable.

Bien sûr chargé comme je suis, je me fais surtout doubler par les autres cyclistes, mais au gré des arrêts de chacun, il arrive que nous nous retrouvions. Je me retrouve dans la roue d'un sexagénaire arborant une hermine sur les fesses de son cuissard et qui m'avait passé précédemment. Il a l'air plutôt cuit, mais il monte avec une belle persévérance. En le passant, j'engage la conversation. Nous roulons ensemble 500 m, ce dont il me remercie car il m'avoue que après l'Iseran la veille, la montée des cols en solitaire peut s'avérer parfois un peu monotone. Puis nous nous séparons, je ne voudrais pas que Maurice attrape froid au sommet.



Je continue également à être dépassé par de gros 4X4, voire des camions 4X4, échappés d'un salon du 4X4 organisé à Valloire. Comment se transformer en "aventurier" avec un gros chèque et des mètres cubes de gazole, voilà la promesse. Je me dis que la station de Valloire est capable de pleurer sur la fonte des glaciers et le raccourcissement de la saison hivernale qui a fait sa fortune tout en organisant ce type de gabegie énergétique. Bel exemple de la fameuse dissonance cognitive.... Décidément ce Galibier me rend toujours l'humeur un peu maussade. Il faudra que je trouve d'autres alternatives. Arrivé au sommet, je retrouve Maurice. Les glaciers ont retrouvé un peu de blancheur, souvenirs des quelques précipitations bienvenues quoiqu'insuffisantes de la semaine précédente.



Après une pause bière au refuge qui se trouve à la sortie du tunnel côté Lautaret, nous amorçons la descente vers Briançon. Une ombre de grand rapace me fait lever la tête et j'ai la chance d'apercevoir un aigle royal, petit cadeau bienvenu. Nous descendons à bon rythme pour atteindre Briançon où nous faisons une pause déjeuner dans une boulangerie face au fort Vauban. Il fait fort chaud et le col de Montgenèvre est devant nous. Il ne devrait pas être trop difficile mais le trafic y sera sans doute dense. Effectivement nous montons dans un flot de véhicules et surtout sous un soleil des plus ardents. Un peu d'air vient nous rafraîchir au gré des épingles. Je regrette un peu ce contrôle à Montgenèvre, j'aurais préféré passer par Bardonnechia et la vallée de la Clarée. Mais bon. Avec le chargement, la chaleur, la fatigue accumulée et la circulation, le col n'est pas si facile, heureusement, contrepartie du manque d'ombre, il ouvre quelques jolis coups d'oeil sur le briançonnais et la vallée de la Clarée.



Les derniers hectomètres dans le village de Montgenèvre jusqu'au sens giratoire sont plus durs qu'attendu. Un bistrot nous offre tampon et nous vend bière. Nous ne passerons pas le col du Mont Cenis et il nous faut maintenant descendre sur Susa. Ce n'est pas la partie la plus agréable du parcours et dès la sortie de Susa, la route se dresse vers le Mont Cenis. Nous ne montons pas longtemps puisque nous avons prévu d'éviter une partie de cet axe important en passant par Novalesa. Nous redescendons donc l'équivalent de ce que nous venons de monter, et roulons à peu près au plat jusqu'un peu après Vanaus où sont établit les opposants au TAV et une usine hydro-électrique. Ensuite, ça monte tranquillement jusqu'à Novalesa. Nous y trouvons une fontaine qui coule et des toilettes publiques qui pourront abriter nos ablutions.Nous nous asseyons à la terrasse d'un café où nous espérons manger, mais nous sommes renvoyés vers l'Hôtel de la Poste. Nous profitons tout de même d'une bière dans une jolie ambiance de village où deux papys en terrasse interpellent quelques passants avec qui ils échangent des propos qui me font regretter de ne pas parler l'italien. J'aime beaucoup cette atmosphère des villages du Piemont italien. Nous arrivons à l'Hotel de la Poste à 19h00, ce qui est un peu tôt dans ces contrées. Nous nous attablons autour d'une nouvelle bière en attendant de passer à table. C'est assez vivant, ça me rappelle les bistrots de campagne de mon enfance. Nous passons à table dans une salle immense dans laquelle ne se trouve encore que deux convives et deux serveuses installées dans une posture très professionelle près du sas de la cuisine, attentives aux besoins de la clientèle. Un article est fièrement exhibé, le restaurant a reçu le Prince Serge de Yougoslavie que je ne connaissais pas, n'étant pas lecteur de Point de Vue Images du Monde. Maurice commence à s'inquiéter pour la douloureuse. Sur la table, une bouteille de vin de pays et une bouteille d'eau minérale. Nous commençons par des raviolis pour Maurice et des gnocchis au pistou pour moi, suivis d'une escalope milanaise. Un petit dessert pour finir et il faut passer à la caisse : 36€ pour deux, bières comprises ! Décidément, l'Italie offre bien des charmes aux cyclorandonneurs. Petit passage aux WC publics pour nos ablutions vespérales avant de rejoindre un champ à l'entrée du village repéré par Maurice à la montée. La jeunesse locale flirte et pétarade dans la douceur de ce soir d'été. Il fait nuit quand nous installons notre bivouac. Nous trouvons le sommeil malgré les bruits de mobylettes et la visite d'un renard fort surpris pas notre présence.
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