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Tour des BPF du Jura. Août 2020

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 De retour de mon périple poitevin, profitant de mes vacances, je décidais de faire un tour des BPF du Jura. J'avais déjà validé Salins-les-Bains, je traçais donc un itinéraire partant de chez moi. J'en profiterai pour valider le col du Lancier, objectif club des 100 cols oblige. Je partais donc juste avant le lever du jour, atteignant sans encombres Champagnole, pompeusement baptisée La Perle du Jura, ce qui me semble un peu discutable. Poésie de syndicat d'initiative. Puis il faut monter jusqu'à Equevillon et retrouver la terrible route de la vieille Fresse et ses 10% sur 1km. Elle me colle une petite claque matinale. Une fois franchie cette difficulté, je roule tranquille jusqu'à Nozeroy, charmante cité médiévale et bourg commerçant de 400 âmes, la plus petite de villes du Jura, ancienne cité des Chalon. Je fais valider mon carton au tabac-presse-dépôt de pain et en profite pour acheter des viennoiseries. Il faut bien prendre des forces avant la pro

Jura-Poitou, vélo et copains. Août 2020

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La première quinzaine d'août, mes petits cyclistes étant avec leur mère, j'envisageais une traversée du Massif Central par la route, longeant au plus près le parcours de la GTMC. C'est partie remise, ou peut-être choisirais-je de le faire sur le parcours tout-terrain quand je serais équipé pour le faire. En effet, un copain poitevin qui s'est mis au vélo grâce à un vélo cargo à assistance électrique, venait de s'offrir un gravel et voulait pédaler dans le Morvan et/ou le Jura. C'est là que jaillis l'idée : J'allais me rendre chez lui avec ma bicyclette et nous ferions le retour en voiture en faisant quelques pauses chez des amis, autour de chez qui nous ferions quelques petites balades. L'affaire étant bouclée, je chargeais mon destrier et c'est le vendredi 31 août, à 21h30, que je l'enfourchais pour profiter des heures plus fraîches de la nuit. Le ciel était bleu et je rejoignais assez rapidement la voie PLM

60 Ans de Cyclisme, par le Dr James Ruffier

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  C'est grâce à Gilbert Jaccon, cyclotouriste émérite, auteur et éditeur d'ouvrages consacrés au cyclotourisme que j'ai pu me plonger dans les mémoires du Dr James Ruffier, médecin hygiéniste français né en 1875, inventeur d'une méthode culture physique et grand cycliste devant l'éternel . La prose truculente de James Ruffier nous plonge dans l'histoire du cyclisme dont il fut un des pionniers puisque sa "carrière" vélocipédique commence vers 1890. Le lire, c'est à la fois mesurer les profonds changements qui nous séparent des débuts de la bicyclette mais étonnamment, s'apercevoir que les problèmes que nous rencontrons, notamment dans le partage de la route avec l'automobile sont loin d'être nouveaux. Vous vous régalerez de ses souvenirs de grands cols alpins, fait à l'époque où ils n'étaient pas goudronnés et où les frontières étaient encore fortement militarisés. Dans l'édition de Gilbert Jaccon, 60 Ans de cyclisme est sui

La Randonnée permanente des 2000 savoyards, une classique qui gagne à être connue.... Jour 5

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Le 25 août, c'est le désormais traditionnel départ à 6h00. Une vingtaine de kilomètres de descente jusqu'à Bourg-Saint-Maurice où un arrêt boulangerie nous permet de faire le plein avant d'attaquer le Cormet de Roselend dont l'ascension commence tout de suite à la sortie de la petite ville savoyarde. C'est vraiment le type de route de col que j'apprécie. Nous progressons entre les arbres et le le torrent, le Versoyen. Après quelques kilomètres, nous voyons un panneau Bonneval les Bains où Pierre nous avait dit qu'il passait la nuit. Pas de regrets, nous aurions eu du mal à grimper jusque là après notre étape d'hier. La montée du Cormet de Roselend est en zone blanche, nous ne pouvons pas prendre de nouvelles de notre camarade. Je laisse Maurice s'échapper et je profite du paysage. Une succession de lacets me permet d'accéder à la Vallée des Chapieux. J'y aperçois de nouveau Maurice un peu plus loin. Surplombant Les Chapieux, les

La Randonnée permanente des 2000 savoyards, une classique qui gagne à être connue.... Jour 4

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Mercredi 24 août, 5h00, le réveil sonne. La veille nous avons appelé Pierre puisque nous n'avions pas réussi à passer le Mont Cenis. Il arrivait au col de la Madeleine et basculait sur Bessans où il devait passer la nuit. Il a bien roulé. Nous verrons si nous le rattrapons demain, mais il a un col d'avance sur nous. En attendant, nous partons dans la nuit finissante. Dès la sortie de Novalesa, la route commence à s'incliner très sérieusement. Comme je le constaterai à Moncenisio, il y a 600 m d'altitude à prendre sur 6 km. Le calcul est vite fait. Le jour se lève au fur et à mesure où nous gravissons une pente sévère. Son exposition nous fait apprécier l'heure matinale à laquelle nous grimpons. En plein après-midi, ça doit être l'horreur. Certaines épingles offrent un léger répit quand d'autres s'avèrent redoutables. Mais la vue est superbe et la route slalome autour du lit d'un torrent qui agrémente notre effort. A Montcenisio nous avo