La Randonnée permanente des 2000 savoyards, une classique qui gagne à être connue.... Jour 5

Le 25 août, c'est le désormais traditionnel départ à 6h00. Une vingtaine de kilomètres de descente jusqu'à Bourg-Saint-Maurice où un arrêt boulangerie nous permet de faire le plein avant d'attaquer le Cormet de Roselend dont l'ascension commence tout de suite à la sortie de la petite ville savoyarde. C'est vraiment le type de route de col que j'apprécie. Nous progressons entre les arbres et le le torrent, le Versoyen. Après quelques kilomètres, nous voyons un panneau Bonneval les Bains où Pierre nous avait dit qu'il passait la nuit. Pas de regrets, nous aurions eu du mal à grimper jusque là après notre étape d'hier. La montée du Cormet de Roselend est en zone blanche, nous ne pouvons pas prendre de nouvelles de notre camarade. Je laisse Maurice s'échapper et je profite du paysage. Une succession de lacets me permet d'accéder à la Vallée des Chapieux. J'y aperçois de nouveau Maurice un peu plus loin. Surplombant Les Chapieux, les pentes de l'alpage dessinent des vagues herbeuses du plus bel effet.

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Maurice m'attend un peu plus loin pour me montrer la vue sur la Vallée des Glaciers.

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Nous pédalons un peu ensemble et je le laisse de nouveau filer. Je finis tranquillement mon effort et débouche sur le Cormet de Roselend où un vendeur de produits régionaux installe déjà son étal, signe qu'à cette saison, nous n'avons dû le calme de notre promenade qu'à l'heure matinale de notre départ.

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Toujours pas de réseau et nous n'avons pas rattrapé Pierre. Nous ne savons pas s'il est devant ou derrière nous. Nous continuons donc notre chemin pour essayer de trouver un endroit où ça passe. Après le refuge du Plan de la Lai, le lac de Roselend dévoile enfin ses charmes dans la douceur de la lumière matinale.

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Arrive le col du Méraillet et nous franchissons le barrage avant notre dernière petite difficulté, les 2 km de montée qui nous attendent avant la descente sur le col du Pré. Avant de l'attaquer, nous profitons de la vue sur le le lac et sur la Pierre Menta.

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Toujours impossible de joindre Pierre, nous ferons une tentative au café qui marque la fin de l'effort et où nous comptons faire tamponner nos cartons. Hélas, ça ne passe pas non plus. Mais de la terrasse où nous prenons un café, la vue est superbe.

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En descendant sur Arêche, la circulation est importante et les voitures qui doublent les nombreux cyclistes qui grimpent cette route étroite incitent à une descente prudente. J'aurais d'ailleurs une belle occasion de me féliciter du changement de mes plaquettes. Devant nous un camion de lait éprouve quelques difficultés avec les automobilistes qui votn au col du Pré. Quelques virages plus loin, il marque un arrêt et nous fait un signe pour nous indiquer qu'il nous cède le passage. Agréable attention dont nous le remercions. A Arêche je fais faire tamponner mon carton des BPF 73 dans un magasin de sport où je suis très chaleureusement accueilli par la patronne qui me pose des questions sur notre itinéraire. Nous parvenons enfin à joindre Pierre. Il a bien roulé, il est devant nous, à Villard sur Doron. Nous lui donnons rendez-vous au café à Conflans, autre BPF savoyard. Nous ne le rattraperons pas. Il est midi quand nous arrivons à Conflans. Nous buvons une bière. Pierre malgré son lourd équipement aura tout de même parcouru 370 km et presque 9500 m de dénivelé. De mon côté, je décide de prendre le train à Albertville pour moins courir le vendredi où m'attendent des agapes familiales. Nous nous disons au revoir et je file prendre mon train. Arrivé à Lons, je me déleste de mes bagages chez ma compagne. Et me surprends à retrouver un second souffle pour les 470 m de dénivelé sur 21 km qui m'attendent. Aurait-on motorisé mon vélo? :lol: :lol: :lol:

Si cette rando permanente vous chatouille voici l'adresse pour les renseignements :

 
 

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