Les 7 Majeurs, une tentative en 48 heures. Jour 4
Comme je ne vous l'ai pas dit, lors du 2e jour sur les 7 Majeurs, alors
que j'étais quand même un peu éprouvé, j'ai revu à la baisse mes
éventuels objectifs pour le retour. Dans le plan initial, je repassais
l'Izoard, allait glâner le BPF de St Véran, celui de l'Abbaye de
Boscodon, puis Col du Frêne, Laffrey, Chartreuse (sur les conseils de
Maurice), Chambéry puis Clairvaux. Donc arrivé à l'Hotel d'Izoard,
j'avais déjà abandonné l'idée de St Véran. Au réveil le matin, je
réfléchis que je dois partir en rando pédestre avec ma douce le samedi à
venir. Je me range donc facilement à la proposition de Maurice d'un
retour chez lui par le même chemin qu'à l'aller, nuit chez lui avant de
rejoindre Chambéry pour prendre un train vers Lons.
Nous nous mettons donc en route, la descente vers Briançon est vite
torchée, il reste à traverser la ville dans la chaleur et la
circulation. La montée du Lautaret, malgré la circulation n'est pas
désagréable. Nous nous désaltérons au col où comme vous l'a raconté
Maurice, j'utilise mes faibles compétences en anglais. Puis, une fois
que nous sommes attablés, nous voyons un cycliste d'un âge avancé
s'asseoir près de notre table, l'air bien rincé. Nous repartons pour
cette ascension du Galibier côté Lautaret. Je ne suis pas trop inquiet,
c'est moins long que depuis le Télégraphe. Maurice va son train, je vais
le mien. A mi-col, j'aperçois un vélo se rapprocher relativement vite
dans mon rétro.
Quelques minutes plus tard, il me dépasse à bonne allure
en me lançant un "bon courage" enjoué. Je reconnais notre voisin de
table et commence à m'interroger sur mon état physique
Arrivé au col, Maurice me dira s'être fait doublé par le même. Mais lui a vu le moyeu assisté à l'arrière. Je suis rassuré
La montée s'est bien passé, avec moins de circulation que le dimanche précédent. La plongée vers Valloire commence de manière somptueuse avec une très belle vue plongeante sur les cimes alentours. Nous sommes rapidement à Valloire. Après la pause repas sans charme mais avec des bières, nous retournons au Télégraphe avant de plonger dans une ambiance de sauna sur St Michel. La chaleur nous mettra à l'épreuve dans la vallée de la Maurienne et nous aurons maintes fois l'occasion de nous désoler de la disparition des bistrots de campagne. Un monde qui privilégierait les modes de transport doux serait certainement plus riches en oasis

Arrivé chez Maurice et Noella, nous passons une agréable soirée en compagnie de leurs amis sur la terrasse, dans un air légèrement rafraichi par une ondée orageuse espérée mais fort courte.
Le lendemain, je reprendrai ma route pour parcourir les 40km qui me sépare de Chambery .
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